2010-10-17 Résurrection
À 280 jours du jour J.
Je passe près de deux semaines, la mort dans l’âme, à soigner ma blessure à la cheville, recroquevillé dans le salon, à attendre que la Mort vienne me chercher.
En effet, pour un sportif, lorsqu’on se blesse, c’est comme si on ne pourrait plus jamais faire de sport. On perd tout souvenir de ce que peut être la sensation de courir sans douleur et on se met à « focuser » sur cette blessure. C’est difficile d’être arrêté par obligation.
J’applique les traitements habituellement conseillés : R.I.C.E., soit Rest, Ice, Compression et Elevation (et non Rhum, Ibuprofène, Chips et Évachage). Pas de cross-training, je ne suis pas encore prêt à reprendre la nage et le pneu arrière de mon vélo est à plat – la réparation que j’ai faite semble d’une qualité douteuse.
Quelques entraînements très relax pour le retour à la forme :
2 km sur le tapis roulant le 4 octobre. Pas vraiment de douleur, mais c’est la moindre des choses sur 2 km, malgré le fait que chaque pied cogne quand même 500 fois par kilomètre.
Petit voyage à St-Alexis pour le congé de l’Action de Grâces. J’en profite pour faire 4 km le samedi et 6 km le dimanche. Le chemin est assez sinueux et « côteux ». Aucun symptôme pour le 4 km mais retour de la douleur pour les 2 derniers km du 6. Le reste de la journée, le pied droit me fait souffrir. Je ne peux pas mettre la faute de la douleur sur le manque d’hydratation car j’ai bu de la Black Label en abondance. Ça doit être cette damnée blessure qui ne veut pas partir.
Je continue donc à prendre ça relax.
J’avoue même que je commence à apprécier cette période d’oisiveté. Il ne faudrait cependant pas que ça s’éternise car je sens que mon poids commence à augmenter, tout comme mes fréquences cardiaques à l’entraînement.
Un autre 6 km lors d’un voyage à Baie-Comeau le 14 octobre. Cette fois-ci, à peu près aucune douleur en courant, sauf que le reste de la journée je ressens un drôle d’engourdissement à la cheville. Très désagréable. Je continue donc mon repos forcé.
Finalement, révélation le 17 octobre lors de l’entraînement hebdomadaire Jakours : Je fais 5.75 km sans aucune douleur et le reste de la journée se passe très bien. Je dois travailler très fort sur moi-même pour ne pas faire le 10 km qui suit. Il faut y aller graduellement.
Je sens que la blessure est maintenant derrière moi.
Gonflé à bloc, je vais maintenant pouvoir me concentrer sur ma préparation.
D’ailleurs, j’ai fait des démarches auprès d’un entraîneur pour me faire suivre lors de ma préparation. Plus de détails à venir à ce sujet lors de prochaines communications. Je devrais aller le rencontrer la semaine prochaine pour établir les bases de mon entraînement.
En attendant, si quelqu’un a des conseils pour un modèle de rouleau d’entraînement pour le vélo, je suis à l’écoute.
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