2010-12-07 NAGE – LES ORIGINES
229 jours avant Lake Placid
Ça commence à mieux se passer pour la nage. Je suis maintenant capable de respirer des deux côtés, et même si la vitesse n’est pas au rendez-vous, je développe lentement une certaine économie dans mes mouvements (lire : je ne suis pas à bout de souffle à la fin d’une longueur de piscine).
Il faut dire que je m’entraîne à la piscine du Cegep de Jonquière (J’ai peut-être un contact pour des heures secrètes dans une autre piscine – détails à venir…). Comme je l’avais déjà précédemment décrite, cette piscine fait 50 mètres de long mais pour des fins d’usage public, il y a un mur mobile qui la sépare en deux (il n’est pas installé sur la photo). Lors des bains libres, la moitié peu profonde est réservée à ceux qui font de la baignade libre ou des largeurs. Ceux qui font des longueurs sont dans la partie profonde.
Aucun répit ici entre deux longueurs : À l’aller, on arrive sur le mur, qui est passablement lisse. Je suis capable d’en agripper le dessus mais ce n’est pas évident. Il y a moyen de se glisser un doigt ou deux entre deux planches, mais ce n’est pas super efficace. On nage donc sur place en reprenant son souffle puis on retourne vers le bord. Une fois revenu au bout de la piscine, on se rappelle qu’il y a 12 pieds d’eau alors on s’agrippe sur le bord. Un peu moins reposant qu’au Foyer des Loisirs ou au Cégep de Chicoutimi où je peux tout simplement m’asseoir au fond pour me reposer. La fréquence cardiaque baisse plus vite.
Est-ce que je vous ai déjà raconté mes premiers cours de natation?
Je m’empresse de le faire car je vous sens curieux.
J’ai toujours plus ou moins su nager. Comme tout le monde, j’ai eu des cours de natation de base étant jeune. Seulement, je n’avais jamais vraiment pratiqué. Dans l’idée que je me mettrais probablement au triathlon éventuellement, j’ai pris des cours de natation il y a environ deux ans.
Étant devenu très sportif, avec assez d’endurance pour courir des marathons, je me disais que ce ne serait qu’une question de technique.
Erreur.
Je me pointe au premier cours. La concurrence ne semble pas trop féroce. Le professeur n’a pas l’air très sportif. Cool. Montrez-moi un peu de technique et je file pour quelques heures de nage nonstop.
Pour commencer, il nous fait faire 4 largeurs (largeurs!) avec la technique de notre choix. Je file comme une balle (à la brasse) et j’arrive de l’autre côté le premier. Retour. Je peine à me rendre jusqu’au bord. Je suis complètement à bout de souffle.
Humiliation.
Comment se fait-il que je sois capable de courir un marathon et que j’aie de la difficulté à faire 0.025 km à la nage?
Il semble qu’il y ait du pain sur la planche.
Je vais donc assidûment à mes cours pendant toute la session. J’apprends alors les 4 nages de base : brasse, crawl, dos élémentaire et dos crawlé.
Je termine la session avec une base suffisante pour me lancer dans des triathlons jusqu’au demi-Ironman. Je laisse ça pas mal de côté jusqu'à la fin de l’été 2009, où je m’inscris à mon premier triathlon une semaine avant le départ avec zéro pratique en eau libre.
Je vous raconterai ça une autre fois.
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